Le mot du Président H. ETIFIER

 

Article à publier en accès restreint

Mon Dieu que le temps passe vite !

28 avril 2008- 14 avril 2018, à 10 jours près ça fait 10 ans que j’ai été élu président de la Section des Retraités des organismes sociaux. Les archives laissent dire que je suis le plus vieux président…, en durée, depuis la fondation.

10 ans déjà que j’assume avec honneur, rigueur, et passion cette association dénommée, au fil des ans, APRESSMA. Pourquoi ce changement de nom ?  Une confusion est née de la proximité de deux appellations : « Section des retraités de la Cgssm» et « secteur retraite de la CGSSM ». En effet, trop de courriers destinés au service retraite nous parvenaient. Certaines injonctions de payer nous ont été adressées, en lieu et place de la CGSSM. Notre compte bancaire a même été bloqué à la demande d’une direction générale des finances publiques de France pour le compte d’un établissement thermal de France…

Au cours de cette décennie, nous l’avons fait évoluer administrativement, lui avons donné un autre cachet, fait bouger les lignes. Pour imprimer une autre vision de l’association il y avait l’impérieuse nécessité de la sortir dans la bulle sécurité sociale, dans laquelle elle vivotait, pour composer avec d’autres associations de retraités, mutualiser les moyens pour offrir à nos mandants un panel plus large d’activités, l’union faisant la force dit le vieil adage.

Faire bouger les mentalités dis-je, c’est-à-dire véhiculer l’idée qu’on n’adhère pas à une association pour seulement prétendre à des prestations mais surtout participer aux différentes manifestations, adhérer à l’élan de solidarité, partager, donner vraiment à l’association les moyens de son existence.

N’entendons-nous pas souvent dire : « je ne bénéficie plus de rien, je ne participe plus, je ne cotise pas donc radiez moi ». Il convient de rappeler à chacun que la cotisation est l’élément existentiel de toute association à but non lucratif. C’est elle qui permet de pourvoir aux dépenses administratives, de financer l’organisation des manifestations gratuites, mettre en place, par la réduction du prix de certaines activités, une incitation financière

 

Communiquons avec nos Adhérents

A cette période de l’année, par le biais de ce bulletin, nous exposons les moments forts réalisés depuis le début de l’année 2018:

  • Galette des rois le 25 janvier
  • Assemblée générale le 14 avril
  • Voyage en Thaïlande en mai
  • Déjeuner dansant le 10 juin
  1. a) – la galette des rois

Cette manifestation s’inscrit en tout début de notre programme, à la période de l’Epiphanie. Cette année elle s’est déroulée le 25 janvier à « l’espace Le Village » à Tartane-TRINITE

Nous avons débuté la fête par un succulent repas. Sur le coup de 16 heures, chacun a dégusté sa part de galette en espérant trouver la fève. En effet, cinq petites statuettes brandies par des femmes ont permis l’élection de 5 reines qui avaient peine à trouver autant de rois, les hommes n’étant pas nombreux. En effet, nous étions une soixantaine en comptant les invités. Néanmoins, les châtelaines se sont mises d’accord pour se partager à tour de rôle les charmes de l’élu.

Nous regrettons qu’un moment aussi festif ne remporte pas l’engouement d’un plus grand nombre d’adhérents.

  1. b) – Notre Assemblée générale

Notre AG ordinaire s’est tenue le 14 avril à l’espace du Roi MONGIN face à la Marina du François. Nous avons noté la présence de 62 adhérents et enregistré 17 procurations, ce qui a permis de délibérer statutairement. Les débats ont été fructueux

Les difficultés financières que rencontrent l’Association ont été exposées :

-une trentaine d’adhérents s’abstiennent de régler leur cotisation sans au préalable nous en avoir avisé comme le stipulent les statuts. Ce comportement cause un préjudice à l’Association qui doit attendre au moins deux ans avant de prononcer leur radiation. Dans l’attente nous sommes contraints de tenir compte de leur présence au fichier à partir duquel nous élaborons notre budget.

Actuellement le CE de la CGSSM fixe le montant de la dotation qu’elle nous alloue en fonction du nombre d’adhérents à jour de leur cotisation. Pas de cotisation donc pas de subvention CE. Depuis ces dispositions, nous terminons l’exercice avec un déficit de 6 000 €

Sur 160 adhérents fichés, 130 cotisent. Les 30 autres nous privent de la subvention du CE, Faut-il pour autant liquider l’association parce que ceux-là nous causent un préjudice de 4 200€ et nous plombent ? Nous répondons non Il y a lieu au contraire de faire honneur à ces pionniers pour cette belle œuvre qu’ils nous ont léguée. Pour la préserver il faut plutôt réfléchir à un autre concept différent de celui qui a prévalu à sa création : «je paie ma cotisation je dois obligatoirement bénéficier de quelque chose »

A l’issue de cette AG l’équipe de direction se présente comme suit :

Président :                                            Hugues ETIFIER

Vice-présidente                                 Mme Sophie BATTA

Secrétaire administrative            Mme Virginie GARNIER

Secrétaire technique                     Mme Myrella CHOISY

Trésorière                                              Mme Danielle LEGRAND                                                    –

Trésorier-adjoint                               Mme Andrée SICOT

Commissions :

Voyage : Mme Myrella CHOISY    , Responsable

Loisirs-Culture : Mme MONTABORD Elina, responsable

Bien être et formation : Mme Thérèse JEAN-BAPTISTE, Responsable

Evénementiels : Mme Laurette JEAN-JOACHIN-EURASIE, responsable

Notre leitmotiv demeure résolument le fonctionnement dynamique des commissions. Par une précédente circulaire nous avons donné la liste des commissions, le nom des responsables et sollicité le concours de tous les adhérents.

 

        c)- Déjeuner dansant annuel

Depuis déjà 4 ans nous parcourons en long et en large le calendrier pour trouver la date la plus propice pour les adhérents et sympathisants. Pour 2018 la date du 10 juin qui, à 4 jours de la coupe du monde de football, paraissait plus dégagée en termes de manifestations. Malheureusement elle n’était pas la plus appropriée si l’on tient compte du nombre de convives : 160  (60 adhérents et 100 invités.) au lieu des 250 escomptés malgré une plus large publicité contrairement aux autres années : F. Antilles, RCI, Facebook etc…

La fête était belle, la musique aussi a tenu toutes ses promesses, elle a fait virevolter plus d’un. Comme d’habitude le service de l’Apaloosa était au top. On s’est bien amusé. Des lots ont été tirés au sort. Notre partenaire l’AABEFM a marqué sa solidarité sans faille en offrant 7 lots des 17 mis en jeu, c’est une nouveauté. Autre fait marquant : le woman show de la fille du président qui a exécuté trois danses de son répertoire … Tant pis pour ceux qui n’étaient pas là.

Néanmoins la faible participation de nos adhérents à cette fête, placée sous le signe d’un hommage rendu aux premiers salariés de la CGSSM et la reconnaissance aux fondateurs de la section des retraités, nous donne à réfléchir !

Le concept de début (déjeuner prestige) ne fait plus recette. Il convient d’engager un débat sur la forme à donner à cette manifestation, modèle qui conviendra au plus grand nombre.

  1. d) Voyage en Thaïlande

 

VOYAGE EN THAILANDE

Un beau matin du mois de mai nous sommes partis pour la Thaïlande. Le début de cette aventure fut un peu chaotique avec la grève d’Air France mais bien vite tout est rentré dans l’ordre et nous avons pu arriver sans encombre à destination.

Entre le collier d’orchidées de fleurs fraîches et le cocktail de bienvenue, nous voici à Bangkok, prêts à profiter de cette parenthèse  Asiatique.

Pas le temps de prendre nos marques, dès le lendemain, les visites ont commencé. Notre guide s’appelait Pêche, prénom bien mérité car elle l’a eu tout au long du séjour. Entre le grand palais croulant sous l’or et les pierres précieuses, le bouddha d’émeraude, les pagodes, nous étions émerveillés par toute  cette opulence et pourtant non convoitée par les voleurs. Une richesse insolente et le peuple qui porte un regard bienveillant  car ils en sont très fiers pas une once de jalousie pour stigmatiser les riches et les pauvres.

Une promenade en bateau au long des klongs sur le fleuve Mae pour découvrir les scènes pittoresques de la vie traditionnelle thaie sans oublier un ballet de lucioles sur l’eau. Une visite s’imposait également sur le marché flottant avec des pirogues chargées de fruits, l’approvisionnement des résidents. Les plus téméraires parmi nous, n’ont pas hésité à faire des photos avec un serpent en guise de collier.

Bien entendu nous avons visité le kanchanaburie la cité du tournage du film « le pont de la rivière Kwai » un vrai régal : visite du musée et du cimetière des alliés, descente et remontée en pirogue (vitesse folle) déjeuner au bord de l’eau, une traversée en train rustique un paysage de toute beauté, verdoyant des compositions florales à vous couper le souffle et le plus surprenant cette sérénité qui y règne, cette douceur de vivre  le long du chemin de fer  c’est peut être leur façon de faire oublier les horreurs de cette guerre. Nous savons que le paradis existe, nous l’avons vu, senti et humé avec délectation.

Tout le long de notre séjour, le bouddha assis, couché, en tailleur, debout, rieur, boudeur, travailleur et j’en passe, sans oublier les temples, ont  jalonné notre parcours, certains ont même été classés par l’Unesco. Nous avons visité également un village de minorités kares, une école maternelle où les enfants sont  habillés en costume traditionnel tous les vendredis. Les femmes travaillent et les hommes « glandouillent » sans commentaire ……

Nous sommes arrivés dans  le triangle d’or séparé par le fleuve le Mékong (Birmanie, Laos et la Thaïlande) très connu par les trafiquants de drogue, d’’or sans oublier la contrebande, problème récurrent des migrants plus de 3 millions par année. Pour faire la différence entre le thaï et un autre ressortissant des pays tiers, on lui demande simplement de chanter l’hymne national dans sa totalité. Tous les Thaïs   le chante dès l’âge de 3 jusqu’à 18 ans 3 fois par jour.

Chiang Mai « la Rose du Nord », je m’arrête sur ses éléphants qui vivent en moyenne plus de 100 ans  et ont généralement  4 petits. Ils mangent 300 kilos de nourriture par jour et travaillent comme des esclaves mais à leur décharge ils bénéficient de la Sécurité Sociale, ils ont un hôpital, des contrôleurs qui vérifient si les vétérinaires ont bien fait leur travail et en vieillissant, ils bénéficient d’une retraite bien méritée, surtout pas d’amalgame.

A bien des égards, nous avons eu l’impression quelquefois d’être aux Antilles surtout quand nous sommes montés dans des pickup semi décapotables, nous avons chanté à tue- tête comme un lundi de Pâques des années 60. Nous avons parcouru plus de 6000 kms et nous avons goûté à une grande diversité de moyens de transport. Nous avons séjourné dans des hôtels magnifiques mais juste la nuit, le matin à l’aube nous étions déjà partis  vers d’autres horizons. Pêche notre guide et Toto ont eu des petites attentions (gâteries) qui méritent d’être soulignées.

La Thaïlande est un pays qui a un roi qui règne mais ne gouverne pas. Sa photo est  omniprésente aussi bien à la ville que  dans les campagnes même les plus reculées. L’immense majorité vénère leur souverain qu’il le compare à Dieu sur terre et ils sont très contents qu’il soit immensément riche. Il gagne l’équivalent de 200€ et ils n’ont pas de syndicat. Le chemin de fer marche très bien, un peu ringard, très propre, nous avons pris un train de nuit bien rigolé. Fort de cet adage qui dit que « la misère rend ingénieux » un thaï est capable de faire une dizaine de transformations rien qu’avec une fourmi.

C’est quoi le bonheur : c’est d’avoir osé vu notre jeune âge, partir en Thaïlande et revenir avec les yeux pleins d’étoiles au moins 2…..

PS : Tout le long de notre parcours à chaque arrêt de l’autocar Pêche nous précisait d’aller cueillir des fleurs ou chasser le lapin. Le lapin, nous n’avons  point vu par contre, nous avons pu ramener des brassées de fleurs.

 

Marguerite SALPETRIER